Rando vélo autour d'Eymet & Issigeac | Boucle n°8
Classée «assez difficile» du fait de sa courbe de dénivelés, cette BOUCLE 8 ne s’adresse pas à des débutants mais plutôt à des cyclotouristes ayant de l’expérience... À quelques centaines de mètres seulement du départ, on pourra apprécier les principaux souvenirs du glorieux passé ferroviaire d’Eymet (gare, réservoirs, pont métallique), ainsi que le pont roman sur le Dropt.
Ensuite, place à des paysages agréables et variés, ponctués d’églises intéressantes (à Sadillac, St-Capraise, Cadelech - moyennant un léger détour - ou Queyssel), avant de revenir par le plateau à Eymet, pour une visite approfondie de la bastide...
Informations complémentaires
Balisage
Vert
Typologie de l'itinéraire
Boucle
Durée moyenne de l'expérience
Plus de 4 heures
Thèmes
Nature (faune, flore)
Contact
Téléphone filaire : +33 5 53 23 74 95
Bureau d'Information Touristique d'Eymet
PLAN IGN
OPEN STREET MAP
Point de départ
1 Du départ à la rue du Tibre
Depuis le panneau d’appel situé derrière l’église (quai de la navigation), prendre l'avenue de la bastide à gauche et tourner à droite rue du Tibre.
Patrimoine ferroviaire d'Eymet (gare, réservoirs, pont sur le Dropt)
Ancienne gare, à g., sur la ligne Marmande-Bergerac ouverte en 1886, et fermée en 1953.
Dans ces deux réservoirs (à g.), on stockait l’eau pompée dans le Dropt, en contrebas, pour le ravitaillement des locomotives .
Traversée à pied du pont ferroviaire de « génération Eiffel » édifié en 1885 sur la ligne Marmande-Bergerac. À moins de 200 m en amont, le pont médiéval. Au long de la vallée du Dropt, notamment entre Eymet et Issigeac, on trouve aussi de nombreuses maisons de garde-barrières.
Pont roman sur le Dropt
Traversée du pont roman à 2 arches, construit au 13e s. à l’emplacement d’un
gué, sur la voie antique Bergerac-Marmande
Village de Sadillac
Église classée à clocher-mur des 12e et 13e s., chapiteaux historiés. Maisons anciennes.
Bastide d'Eymet
Nichée au creux d’un méandre du Dropt, la cité d’Eymet s’est établie au fil des siècles sur un site déjà peuplé au néolithique. Mais son histoire « moderne » s’écrit à compter du 28 juin 1270, date de promulgation de la charte de la bastide fondée en 1256 par Alphonse de Poitiers, frère de Saint-Louis et grand bâtisseur : on lui doit une cinquantaine de bastides dans Sud-Ouest de la France.
À voir : la place centrale, entourée de maisons sur arcades (en pierre ou à pan de bois), les rues se croisant à angle droit avec les carreyrous, les vestiges du château fort (portes, échauguette, superbe donjon carré) daté du début du 13e s., de nombreuses maisons médiévales à encorbellement, le pont roman et, enfin, plusieurs éléments d’un riche passé ferroviaire.
