Boucle des Pins
Description
Bienvenue sur la commune de Saint-Sauveur de Bergerac. 3 boucles de 3 tailles très différentes vous sont proposées pour découvrir les boisements de la commune. Une essence d’arbre domine chacune des boucles. L’arbre emblème de cette boucle de taille moyenne, 5,7 km, est le pin. Cette essence de plus en plus utilisée en sylviculture rend de nombreux services à l’homme et particulièrement aux randonneurs, puisque son bois est utilisé pour la fabrication des balises qui vous guident sur les boucles et liaison du PDIPR.
Informations complémentaires
Balisage
Jaune
Typologie de l'itinéraire
Boucle
Durée moyenne de l'expérience
De 1 à 2 heures
Thèmes
Nature (faune, flore)
Contact
Téléphone filaire : +33 5 53 57 03 11
Office de Tourisme Bergerac - Sud Dordogne
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Informations techniques
PLAN IGN
OPEN STREET MAP
Point de départ
Points d'intérêt et informations parcours
1
Le départ
Descendre les quelques marches au pied du panneau d’appel puis tourner à gauche. Continuer environ 50 m dans la rue Traversière en direction de la RD 21. Au bout de la rue, tourner à droite, poursuivre tout droit sur la route de Maine de Biran (RD21). 150 m plus loin, à la croix, tourner à gauche et prendre l’impasse de la Fonsèque. Poursuivez sur le chemin dans la continuité de l’impasse (fin de la section goudronnée), 340 m plus loin, traverser la route de Saint-Alvère, prendre le chemin blanc le long du mur de la ferme, poursuivre tout droit encore 550 m puis tourner à droite. Vous êtes sur la boucle des Pins.
Vignes de Pécharmant
Connu et reconnu pour ses vins rouges grenats sombres charpentés et puissants, le terroir du Pécharmant rassemble 45 producteurs, sur 460 ha localisés sur seulement 4 communes : Creysse, Bergerac, Lembras et Saint-Sauveur. Le « Pécharmant » vient du terme « Pech » (« colline ») et signifierait « la colline charmante ».
Il s’étend sur une succession de collines au nord de Bergerac, sur la rive droite de la Dordogne. Sa particularité vient de son sol de « sables et de graviers du Périgord » issu de la transformation des roches granitiques du Massif Central. Le climat océanique tempéré favorise une bonne maturité du raisin et une concentration des sucres et des arômes.
L’appellation Pécharmant est reconnue Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) depuis 1946. "
Eglise de Saint Sauveur de Bergerac
Eglise Saint Front : Murs romans, elle a été reconstruite au XIXe siècle. Le clocher mur en triangle possède deux contreforts d’angle. Deux baies plein-cintre sont visibles, alors qu’une troisième a été murée. A côté de la sacristie, pierre tombale de Maine de Biran.
Histoire du village
Saint Sauveur de Bergerac offre des paysages composés d’espaces ouverts avec des vergers, des cultures et bien sûr des vignes. Saint-Sauveur est d’ailleurs l'une des quatre communes avec Bergerac, Creysse et Lembras où est cultivé le vignoble qui produit l'AOC Pécharmant.
Le village présente aussi des espaces plus fermés avec les forêts, très présentes sur le territoire, dont la forêt de Liorac, classée en Zones Naturelles d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique et la station botanique du Fournicou, elle aussi classée en ZNIEFF sur laquelle on peut trouver le polystic à aiguillons (Polystichum aculeatum) une très belle fougère (luxuriante au feuillage persistant) protégée en France.
Maine de Biran
Marie François Pierre Gontier de Biran, dit Maine de Biran (1766-1824). Entre philosophie et politique, Maine de Biran fut incontestablement un homme éclairé dans des périodes troubles de l’histoire de France. Il reste encore méconnu et sous-estimé de nos jours, alors qu'au début du XXe siècle, des philosophes comme Léon Brunschvicg ou Henri Bergson le considéraient comme l’un des philosophes majeurs de la période moderne. Léon Brunschvicg, qui n’appréciait pourtant guère Maine de Biran, reconnaissait que sa philosophie était, aux côtés de celle de Kant et d’Auguste Comte, l’un des «trois systèmes qui ont décidé la vocation spirituelle du XIXe siècle».
La forêt de Liorac
La forêt de Liorac a permis pendant plus de 200 ans, au XVIIIe et XIXe siècle, de faire vivre à la mauvaise saison les bucherons, feuillardiers ou charbonniers qui devenaient carriers et taillaient leurs pavés. En effet, des modifications du climat pendant l’ère tertiaire qui ont sculpté des blocs de pierre constitués de quartz soudés par un ciment siliceux. L’homme s’est contenté d’exploiter cette richesse de la forêt de Liorac ; l’économie de la région était florissante, grâce à ces pavés de grès qui ont permis le pavage des communes aux alentours (Bergerac, Creysse, Saint-Sauveur, Mouleydier, etc.) mais aussi de grandes villes plus lointaines comme Bordeaux grâce au transport en gabarres.