Vous êtes à proximité du lieu-dit Le Roudier, de l'occitan Lo Rodièr : « charron »

Départ depuis le panneau d'appel situé à droite du parvis de l'Abbaye de St Avit Sénieur, suivre la rue principale et remonter celle-ci. Passer devant le parvis de l'église abbatiale et poursuivre tout droit. 250m. plus loin, au calvaire, prendre la route à gauche. 100m. après, au carrefour, partir en face direction "Molières". A 50m. partir à droite.

Suivre le balisage jaune

Vous êtes à proximité du lieu-dit La Peyrade, de l'occitan La Peirad : « en droit pierreux »

La croix de l’église de Molières, qui date du XVIIe siècle, a été déplacée de son lieu d’origine pour en faire une croix hosannière.
Cette croix a été déplacée de l’ancien cimetière pour être installée sur le mur occidental de l’église. Il s’agit d’une croix hosannière, qui est donc décorée et bénite lors de la fête des Rameaux, la veille de Pâques. Pour placer la croix à cet endroit, le larmier qui entourait l’église a été détruit (saillie d’une corniche creusée par dessous en gouttière). Cette croix, entièrement en pierre, est composée d’un petit soubassement en forme de tombeau renversé.
La manière dont la croix est apposée près de l’église rappelle la croix de l’église de Saint-Avit-Sénieur, dans le canton de Beaumont.

Vous êtes à proximité du lieu-dit Véyère (la Petite) : serait le lieu d’une « verrerie » (occitan Veirièra) artisanale et provisoire

Vous êtes à proximité du lieu-dit Le Bordial Haut, de l'occitan Lo Bordial Naut : « la propriété d'en haut (topographiquement) »

Vous êtes à proximité du lieu-dit Careyrou, de l'occitan Carreiron : « petite route, petit chemin »

Vous êtes à proximité du lieu-dit Brandal, de l'occitan Brandal : « en droit planté de bruyères »

L'église du XIe siècle s'élève à coté des vestiges de l'abbaye. Elle a été édifiée en l'honneur de Saint Avit, ermite mort en 570. Lors des guerres de religions, son abside en hémicycle a été détruite. Elle se dresse sur une hauteur. Extérieurement, l'église apparaît comme une véritable forteresse. Elle est dotée de tours défensives très massives. Elle comporte une nef à trois travées qui a été voûtée d'ogives au XIIIe siècle.

C’est un logis construit au XVIIe. Le rez-de-chaussée du XIe employé comme base de cette construction, a des voûtes en berceau brisé, éclairées de fenêtres cintrées. Ce pourrait être l’église primitive du village. Les pierres de l’étage et de la galerie haute proviennent de récupération après les destructions. Des sculptures provenant de supports du cloître y furent trouvées. Les murs qui forment le cloître sur les cotés ouest et sud appartiennent respectivement au cellier et au réfectoire. Ce bâtiment sert régulièrement de lieu d’exposition.

Il a servi de cimetière de 1659 à 1923. Sur le mur de l’église, on aperçoit les pierres rougies par les incendies, le larmier, l’emplacement des poutres de la galerie du cloître détruite au XIVe, au centre le puits fouillé qui a permis de découvrir divers éléments sculptés appartenant au cloître et de nombreux boulets en pierre.