La bastide de Beaumont fut fondée en 1272, par Lucas de Thaney, sénéchal en Guyenne du roi d'Angleterre, Edouard 1er.
Le visiteur attentif ou bien informé pourra voir, outre la belle église fortifiée, joyau de la bastide, disséminés parmi les constructions de toutes les époques, de nombreux vestiges remontant au XIIIe et XIVe siècles.

1 - Depuis la place des Cornières, descendre à gauche vers la porte des Luziers puis tourner à droite dans la rue Feliciane non revêtue. Au bout, au niveau de la tour, emprunter la route en face. A l'intersection, poursuivre en face. Passer devant une fontaine située à droite et continuer 30 m.
2 - Au croisement, descendre à gauche sur un large chemin herbeux. 20 m avant la route, bifurquer à droite et passer sous la route. Descendre dans le vallon. Partir à droite sur la route.
Franchir le pont sur la Naussannes et tourner à droite, direction Surier-Bannes.
3 - A la fourche, suivre à droite la route vers Neyrac sur 500 m. Dans un virage, monter à gauche la petite route sur 300 m. Sortir du bois.
4 - Quitter la route, partir à gauche sur 200 m et monter à droite. Au sommet de la colline, s'engager sur le sentier qui descend le long d'une haie. Descendre la route à droite (vue sur le château de Bannes) sur 200 m. Monter à gauche la route vers le château de Bannes sur 150 m.

Située à l’ouest de la ville, la porte fortifiée du XIIIe siècle est un vestige des remparts de la Bastide fondée en 1272 par Lucas de Thanay pour le compte d’Édouard 1er.
Elle était flanquée à l’origine d’une tour carrée pour assurer le système défensif. Les rainures latérales, encore visibles, prévoyaient le passage de la herse et la fermeture de la porte était assurée par une simple barre en bois.

5 - Tourner à gauche et monter le petit chemin. Passer près de l'église de Bannes (de l'église, vue sur la vallée de la Couze). Au calvaire, s'engager à droite sur le chemin herbeux qui descend parallèlement à la vallée de la Couze sur 1,2 km.
6 - A l'intersection, se diriger à gauche sur 1 km, le long d'une combe. Partir à gauche sur un large chemin bordé par un haut mur. Continuer en face sur la route qui monte en pente douce sur 200 m.
7 - Dans le hameau de La Vergne-Basse, s'engager à gauche sur un chemin entre les maisons. Il descend dans le vallon. A la croisée des chemins, continuer en face puis à droite sur le chemin qui monte.
8 - Utiliser à gauche le large chemin. Couper la route et poursuivre sur le chemin en face. Continuer à descendre la route (vue sur Beaumont) sur 1 km et gagner un carrefour.

3 - Partir à droite sur la route. La suivre sur 1,2 km, puis bifurquer à gauche et revenir à Beaumont par l'itinéraire emprunté à l'aller.

L'église, forteresse du XIIIe siècle, à cheval sur le mur d'enceinte, a subi au XIXe de lourds travaux de restauration.
Placée sous le vocable de Saint Laurent et Saint Front, elle dessine un vaste rectangle de six travées d’ogives, éclairées par des baies parcimonieuses, sauf le chœur, avec son immense verrière axiale.
Les quatre premières travées occupent la nef, sur le mur Nord, une chapelle s’ouvre entre les deux colonnes de la troisième travée, le cinquième forme le transept et la sixième accueille le chœur.
Un complexe systèmes de fortification occupe toutes les parties hautes de l’église.
La façade Ouest est très remarquable : elle encadre, entre deux tours carrées de défense, un portail complexe, à quatre voussures, brisées, dominé par une frise sculptée de thèmes divers, elle-même surmontée d’une galerie à balustrade ajourée.

La Gloriette est encadrée par des arbres centenaires, tilleuls et cèdre. Le bâtiment a depuis sa base une structure orthogonale régulière comportant : - un sous-sol dans lequel on pénètre par une porte située sur le côté de l'octogone; - un niveau haut auquel on accède par un escalier extérieur et comportant un local octogonal ainsi qu'une terrasse périphérique bordée d'une belle balustrade en pierres sculptées (avant restauration) La charpente est traditionnelle (fermes et pannes) couverte d'ardoises. L'épi avait depuis longtemps disparu. Après restauration de la couverture on y a placé un épi de zinc constitué d'une boule surmonté d'une pointe.

Le château a été construit au XIVe siècle. Après la guerre de Cent Ans, il est détruit puis reconstruit à partir du XVIe siècle. Il est classé monument historique depuis 2002